Hello hello !

Cette semaine, je vous ai demandé de me poser vos questions sur Instagram. Vu qu’il y en avait quelques unes et que certaines revenaient, je me suis dit que c’était l’occasion de faire un petit point sur notre expatriation, notre vie etc. Si vous avez d’autres questions auxquelles je n’ai pas répondu, n’hésitez pas à m’envoyer un message !

Questions sur le PVT en général

• Les papiers demandés lors de la demande de PVT (certificat de police, etc)

Je pense que je pourrais faire un article sur le sujet si vous en avez besoin ! Pour ma demande, je n’ai pas eu à fournir le certificat de police ni la visite médicale. Cependant, je connais les procédures.

• Quand et comment as-tu fait les démarches pour le PVT ?

On s’est inscrit au tirage au sort du PVT en août 2017, mais on avait inscrit le mauvais numéro de passeport sur la première demande. On a donc dû supprimer notre profil, et recommencer en septembre. J’ai été tiré au sort le soir-même de la soumission de nos profils.

Pour le comment, je te laisse avec le site pvtistes, ils ont un tuto complet qui explique comment faire. Il faut juste faire attention à rentrer les bonnes informations, le reste est très simple.

• As-tu fais ta demande de RP ? Si oui, peux-tu donner les étapes ?

Pas encore non ! J’aurais mes 12 mois de travail fin novembre. Et je pourrais à ce moment-là seulement, commencer les démarches du CSQ via PEQ. Tu peux te renseigner sur le site pvtistes, ils ont toutes les informations sur le sujet. Bien sûr, je partagerais avec vous tout le processus lorsque je l’entamerais.

Questions sur mon travail / mes études

• Que fais-tu dans la vie ?

Je suis spécialiste de contenu depuis le mois de novembre 2018, dans une entreprise qui fait du marketing pour des concessionnaires automobiles.

• Est-ce que tu t’épanouis professionnellement ici ? Plus qu’en France ?

Oui définitivement. Je ne peux pas vraiment comparer à la France, car j’ai seulement été dans la vie active pendant 1 an avant de partir.

Le premier point positif, c’est qu’ici, j’ai un travail dans mon domaine. Chose que je n’avais pas en France. Je cherchais en rédaction, et j’ai trouvé en tant que spécialiste de contenu. On va dire que ça reste un peu dans le même sujet.

J’adore ma boîte et mon équipe, mais je sais que je m’épanouirais encore plus si je faisais de la rédaction. C’est ce que je souhaite réellement faire, et j’espère que ça arrivera un jour ou l’autre. Cependant, je ne cherche pas ailleurs pour l’instant.

• En quoi consiste ton métier ? Quelles études as-tu fait ?

J’ai fait une licence en information et communication que j’ai obtenue en 2017. Le contenu c’était : utiliser les bases des outils de production hypermédia, acquérir une culture de l’image, appréhender les nouveaux médias, mais aussi d’autres enseignements comme par exemple l’histoire de l’Art, etc.

Je suis spécialiste de contenu comme je l’ai dit plus haut. C’est un peu compliqué d’expliquer précisément ce que je fais…   La plus grande partie de mon travail, c’est de réviser des contenus et de les mettre en ligne. En gros, j’assure la qualité des sites internet de nos clients : traduction, relecture et validation des promotions. Cette partie, c’est chaque début de mois et c’est assez intense. Et le reste du mois, on a des projets annexes, ça peut être des créations de contenu, des insertions, etc.

• N’es-tu pas épuisée de faire de si longues périodes de travail en ligne ?

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que je travaille tous les premiers week-end du mois, et qu’en général, j’accumule les jours et les heures.

Honnêtement, ça dépend vraiment des mois. Il y a des mois où j’ai les yeux explosés d’avoir passé 10h devant un écran, sans pause, car je ne me rends pas compte du temps qui passe. Il y a même des fois où j’ai oublié de manger tellement j’étais dedans !

À mon arrivée dans l’entreprise, j’étais capable de faire des 15 jours d’affilés pour avoir un week-end de 3 jours par la suite. Seulement, plus ça avance, plus j’ai tendance à faire beaucoup d’heures et à ne plus pouvoir faire mes 15 jours, car je suis effectivement épuisée par le rythme.

J’ai trop de conscience professionnelle pour partir alors que le travail n’est pas fini, donc je fais beaucoup d’heure et je suis toujours la première arrivée. J’essaye de trouver un équilibre pour être moins fatiguée, mais c’est encore compliqué dans certains moments.

• Niveau pro, les Canadiens sont comment ?

C’est compliquée pour moi de répondre à cette question, car il y a un peu toutes les nationalités dans mon équipe ! Mon responsable est australien, la RH de ma boîte est française, bien sûr il y aussi des Québécois. Après en avoir parlé à plusieurs personnes, je peux vous dire que ça dépend vraiment de votre entreprise.

Je dirais que c’est vraiment différent de la France. Ici, ils sont totalement contre les conflits, quitte à ne pas dire les choses. Ils vont préférer prendre une personne avec qui ils ont eu un bon feeling, qui va matcher dans leur équipe plutôt que de prendre quelqu’un de plus diplômé ou expérimenté, mais qui ne collera pas avec l’équipe par exemple. Ce qui, en général, vous donne beaucoup plus de chance qu’en France je trouve.

Ils savent que tout peut s’apprendre, et même si vous n’avez pas toutes les compétences au moment de postuler, vous allez les acquérir au fur et à mesure.

Questions sur la vie sociale

• As-tu des amis québécois ? Si oui, comment as-tu faire pour élargir ton cercle d’amis ?

Je n’ai pas vraiment d’amis québécois, j’ai seulement un collègue de travail avec qui je m’entends super bien et que je pourrais voir à l’extérieur, car il a mon âge. J’adore mes autres collègues, mais je sais que ça reste dans le cadre professionnel.

Je n’ai pas vraiment de conseil, le travail aide beaucoup, je trouve. Sinon, peut-être rejoindre des groupes, s’inscrire à un sport, ou sortir pour rencontrer du monde ! Et essayer d’aller plus vers des Canadiens que des français !

• J’ai entendu que c’était difficile de se faire des amis canadiens ?

Je pense que c’est difficile parce qu’on a tendance à rester entre français déjà… C’est sûr que c’est beaucoup plus facile de rester avec des personnes qui vivent la même chose que vous, et que vous connaissez déjà aussi. C’est notre cas ! On a des amis français qui habitent ici, les cousins et la sœur de mon copain donc on n’élargit pas beaucoup. Pour ma part, j’essaye avec le blog de faire des rencontres comme avec Sarah, Séverine et Cécile. Mais encore une fois, ce sont des expats !

Pis, il faut aussi prendre en compte que les Canadiens savent que vous n’allez pas rester donc ils n’ont pas forcément envie de s’attacher à vous.

Questions sur nos projets après le PVT

• Tu avais dit que tu ne resterais pas vivre ici plus de 2 ans ? Ton avis a changé ?
• Vous comptez rester au Canada ? Ou rentrer en France ? (ou ailleurs)
• C’est quoi votre programme après les deux ans de PVT ? (RP, retour en France…)

Je laisse ces trois questions ensemble, car ça va être la même réponse.

Pour l’instant, je n’ai pas changé d’avis sur le fait de vouloir rentrer en France après nos deux ans de PVT. J’adore ma vie ici, tout me plaît vraiment, je suis super épanouie et c’est devenu chez moi. Seulement, il n’y a pas ma famille et mes amis, et je sais que ça manque beaucoup au quotidien, et que ça me manquera toujours.

En novembre, on va entamer les démarches pour la résidence permanente, car on ne veut pas perdre notre chance de revenir ici si on le souhaite. On souhaite juste l’attendre en France pour le moment. Il ne faut pas fermer les portes, il nous reste encore plus d’un an pour réfléchir, on ne sait pas ce qu’il se passera d’ici là.

Quand on pense au retour en France, on pense à la ville dans laquelle on aimerait aller et on a l’esprit bien plus ouvert qu’avant.  Car quand bien même on n’irait pas dans notre ville d’origine, on sera toujours plus près de nos familles que les 6 000 km actuels. Même si Chamonix reste pour l’instant numéro 1. Le truc, c’est que c’est un petit village et que les opportunités de travail ne sont pas énormes… Alors, je pense déjà à ce que je pourrais faire, et j’aimerais entreprendre.

J’ai aussi envie de voyager en rentrant, de faire pleins de choses en Europe, d’explorer l’Italie et de retourner à Barcelone.

Questions sur l’expatriation en général et demande de conseils

• As-tu cherché un travail, un appartement, etc avant de venir ou sur place ?

J’avais essayé, mais ça n’avait pas donné grand chose… Je te conseille de le faire une fois sur place, c’est beaucoup mieux de rencontrer les gens, et d’explorer les quartiers.

En revanche, tu peux commencer à chercher des noms d’entreprise dans ton domaine pour postuler une fois sur place. Tu peux lire cet article si tu cherches des sites d’annonces et plus d’informations.

• Les meilleurs plans pour trouver un appartement à Montréal ?

J’ai fait un article sur le sujet, je te laisse lire ce dernier.

• Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaiterait s’expatrier au Canada ?

Fonce ! C’est tellement une expérience à vivre que je ne pourrais que la conseiller. Il faut tenter, et même si ça ne se passe pas comme prévu, tu auras appris et grandis. Alors tente-le car tu n’as rien à perdre, tout à gagner ! Pour la partie pratique, renseignes toi sur les différents visas, sur le PVT bien entendu.

• Des conseils pour trouver un travail dans la restauration facilement à Montréal ?

Je ne connais pas le domaine de la restauration, mais je te conseille de te renseigner et de regarder les différents restaurants, bars qui peuvent t’intéresser. Tu peux consulter ces sites pour des offres d’emploi : hotelleriejobs, restojobs, et restostaff.

• Quelles petites villes pour s’installer en dehors de Montréal et découvrir la culture canadienne ?

Il y en a tellement… Ça dépend de ce que tu recherches et dans quoi tu veux travailler, je pense. Il a de nombreuses régions au Québec. Tu peux regarder en Montérégie, ou dans les Laurentides par exemple, ce n’est pas très loin de Montréal.

• Vous retournez en France tous les combien de temps ?

Ça dépend ! La première fois, on est rentré au bout de six mois, et pour la deuxième, on aura fait 9 mois sans revenir. On est revenu en mars, car on avait déjà des billets. Puis, nos familles sont venues nous rendre visite en mai et juillet donc ça a coupé un peu le truc. Le prochain retour est à Noël pour ma part.

Et voilà ! Je suis désolée de la longueur de cet article, mais je voulais prendre le temps de répondre correctement à vos questions. J’espère que ça aura pu vous aider, et encore une fois, si vous avez des questions, vous pouvez me laisser un commentaire ou un message.

À bientôt ♡

Wendy